Histoire des femmes
La femme au cours de l’histoire du Nicaragua :
Depuis des temps antiques, les
femmes nicaraguayennes ont eu un rôle important dans la société ;
cependant, ce rôle a été toujours inférieur à celui des hommes,
c’est-à-dire, qu’elles ont souffert de discrimination et ce
n’est qu’à partir de la moitié du XXème siècle qu’elles
vont commencer à gagner du pouvoir et avoir des droits égalitaires
a ceux des hommes.
Néanmoins, la société
nicaraguayenne reste encore une société machiste, et les femmes
doivent faire face à ces inégalités non seulement dans les lois,
mais aussi dans la vie quotidienne.
Avant 1524 :
Dans les sociétés situées vers
la côte pacifique du Nicaragua, avant de 1524, les femmes avaient
des tâches chez elles et dehors. Et, même si elles avaient des
droits civils, elles ne possédaient pas de droits politiques et ne
pouvaient pas participer aux cérémonies religieuses.
Dans leur maison,
elles étaient chargées de préparer de la nourriture pour leur
famille, par exemple les « tortillas », du riz et des
haricots. À l’extérieur, elles travaillaient dans des marchés
locaux appelés « Tiagues » où elles transportaient de
l’eau provenant des lacs et des fleuves. L’activité la plus
importante qu’elles faisaient était de faire des objets
artisanaux. Malheureusement, elles dépendaient de leurs maris pour
avoir un bon statut social.
L’époque entre les années 1524 et 1821 :
Pendant cette époque le statut
social d’une femme dépendait de son ethnie et de sa situation légale.
On pouvait distinguer trois groupes de femmes:
- Les femmes considérées espagnoles.
- Les femmes amérindiennes.
- Les femmes esclaves.
- Les femmes considérées espagnoles.
- Les femmes amérindiennes.
- Les femmes esclaves.
Les femmes
espagnoles
constituaient la minorité et faisaient partie du groupe "supérieur"
de la société. Elles n’avaient aucun droit politique, civil,
militaire ou religieux, et en plus elles ne pouvaient pas accéder à
l’éducation.
Les femmes
qui étaient amérindiennes
avaient la même occupation qu’en 1524, la seule différence fut
qu’elles pouvaient travailler pour les espagnols (c’était un
travail payé) comme des nourrices ou des servantes.
Les femmes
esclaves étaient les
propriétés de leurs maitres. Ils avaient le pouvoir de les vendre
ou de leur rendre leur liberté. La plupart d’entre elles étaient
victimes d'harcèlement sexuelles et étaient punis et traitées de
la pire manière possible.
1821
à nos jours :
.
L’indépendance des espagnols
n’avait pas modifié la situation des femmes. L’esclavage avait
disparu, mais la discrimination pour la femme a persisté tout au
long du XIXème et jusqu'au milieu du XXème siècle. Elles étaient encore à la marge des
charges publiques et de l’éducation, même s’il existait
quelques écoles pour les femmes. La plupart d’entre elles
travaillaient dans des plantations de maïs ou de cacao, et d’autres
travaillaient encore dans la fabrication artisanale.
C’est à partir de 1945 que la
condition des femmes a eu un changement. Elles acquéraient des
droits du travail, et,
en
1954, elles peuvent commencer à voter;
un droit qui n’était réservé qu'aux hommes. Aujourd’hui, des millions de
femmes peuvent accéder à l’université et l’école. Elles
occupent des charges importantes et diversifiées au niveau des
entreprises. Aucun travail n’est prohibé pour la femme. Ses droits
civils et politiques sont égalitaires à ceux des hommes.
Néanmoins, la mentalité de la
société reste encore « machiste ». L'attitude machiste
consiste à considérer que certaines tâches, dites viriles, ne
peuvent être faites que par des hommes et les autres tâches
subalternes,
comme le ménage,
que par des femmes. Ce type d’attitude engendre des problèmes qui
existent depuis toujours, comme le sexisme ou pire : les
féminicides.
Mais il ne faut pas oublier que
nous,
les femmes, sommes fortes, et qu’ensemble, nous pouvons changer le
monde.
.
.
Allez les
femmes !
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